Commission du roi François Ier qui charge Cartier d’une troisième expédition.
Le document stipule les pouvoirs de Cartier durant le voyage. Il énonce aussi la mission de découvrir des richesses et de convertir les Autochtones au catholicisme.
Portrait de François 1er, roi de France (Jean Clouet, François 1er [1494-1547], roi de France, deuxième quart du 16e siècle, huile sur bois, collection du Musée du Louvre, Département des peintures [INV 3256]).
Nouvelle commission de François Ier qui place Jean-François de La Rocque à la tête du voyage, Cartier devenant son second.
Le sieur de Roberval détient les pouvoirs d’administrer la justice et d’organiser la colonie.
Portrait de Jean-François de la Roque de Roberval (Jean Clouet, Jean-François de la Roque, seigneur de Poix-en-Rothelois, sieur de Roberval-en-Valois [vers 1500-vers 1560], vers 1537, sanguine pierre noire sur papier, Musée Condé [MN195]).
Départ de Cartier pour le Canada à partir de Saint-Malo avec cinq navires (Grande Hermine, Émérillon, Saint-Brieux, Georges, Petite Hermine) et environ 300 personnes.
Itinéraire probable emprunté par Jacques Cartier et ses cinq navires en 1541 (dans Allaire, Bernard. La rumeur dorée. Roberval et l’Amérique, Montréal, Les Éditions La Presse, 2013, p. 76).
Arrivée de Cartier au village iroquoien de Stadaconé, qu’il avait déjà visité lors de son deuxième voyage. Avec deux barques, il explore l’embouchure de la rivière du Cap Rouge et y fonde la colonie de Charlesbourg-Royal.
Reconstitution de la « Grosse tour » du « Fort d’en haut » par Michel Bergeron, ethnologue et maquettiste (Musée de la civilisation, 2012).
Débarquement des victuailles et autres articles de la cargaison de deux navires laissés en rade au milieu du fleuve.
Nomination de Guyon des Granches, vicomte de Beaupré, comme responsable de Charlesbourg-Royal durant le déplacement de Cartier vers Hochelaga.
La terra de Hochelaga nella Nova Francia, copié le 19 décembre 1949 (original paru en 1556 dans Delle Navigationi et viaggi de Giovani Batista Ramusio), reproduction photographique par Albert Giroux, photographe officiel de la Ville de Montréal, avec annotations des archives de Montréal [CA M001 VM066-1-P002]).
Retour de Cartier à Charlesbourg-Royal, que les Stadaconiens ne fréquentent plus et où ils n’apportent plus de poissons.
Reconstitution de la « Grosse tour » du « Fort d’en haut » par Michel Bergeron, ethnologue et maquettiste (Musée de la civilisation, 2012).
Selon le récit de Cartier, décès de 35 personnes en raison du harcèlement presque constant des Stadaconiens sur la colonie de Charlesbourg-Royal depuis l’automne 1541.
Pointe de carreau d'arbalète, CeEu-4-70A9-327 (Pointe-à-Callière, Cité d’archéologie et d’histoire de Montréal, Émilie Deschênes 2019-Creative Commons 4.0 [by-nc-nd])
Départ de Roberval pour le Canada avec le pilote Jean Alfonse, à partir de La Rochelle avec trois navires (La Marie ou Lèchefraye, La Valentine et La Sainte-Anne) et environ 200 personnes.
Carte de l’est de l’Amérique du Nord, 1547, tirée d’un atlas de Nicolas Vallard, Huntingdon Library, San Marino, Californie, HM29, folio 9.
Arrivée de Roberval à Terre-Neuve où il passe tout le mois de juin.
Départ de Cartier de Charlesbourg-Royal pour la France au début du mois avec trois navires en raison de l’état des relations avec les Stadaconiens et pour faire valoir ses « pierres précieuses ».
Fragment de quartz, CeEu-4-106A6-445 (Pointe-à-Callière, Cité d’archéologie et d’histoire de Montréal, Émilie Deschênes 2019-Creative Commons 4.0 [by-nc-nd]).
Rencontre de Cartier et de Roberval à Terre-Neuve. Cartier lui parle de ses découvertes d’or et de diamants.
Itinéraire probable emprunté par les navires de Jacques Cartier et de Roberval en 1542. En bleu, la route suivie par Roberval et en rouge, celle de Cartier (dans Allaire, Bernard. La rumeur dorée. Roberval et l’Amérique, Montréal, Les Éditions La Presse, 2013).
Départ de Roberval de Saint-Jean de Terre-Neuve, après le refus de Cartier de retourner au cap Rouge sous ses ordres, celui-ci ayant pris la décision de repartir pour la France avec ses navires.
Creuset ©Musée canadien de l’histoire, 2019.
Arrivée de Roberval à Charlesbourg-Royal, qu’il renomme France-Roy. Il décharge ses vivres, ses armes et autres articles, et commence à transformer les installations laissées par Cartier.
Outils servant à la construction des fortifications, Bibliothèque centrale du Conservatoire Numérique des Arts et Métiers (http://cnum.cnam.fr/).
Renvoi en France, par Roberval, de deux navires. L’objectif est de porter des nouvelles au roi François Ier et de revenir avec des vivres.
Hameçon CeEu-4-17A6-17. Pointe-à-Callière, Cité d’archéologie et d’histoire de Montréal, Émilie Deschênes 2019 -Creative Commons 4.0 [by-nc-nd].
Rationnement de la colonie et reprise des relations avec les Stadaconiens, qui aident les colons à se nourrir.
Fragments de vase à parement et à crestellation CeEu-4-37A3-43. Pointe-à-Callière, Cité d’archéologie et d’histoire de Montréal, Émilie Deschênes 2019-Creative Commons 4.0 [by-nc-nd].
Départ de Roberval, avec huit barques et soixante-dix personnes, à la recherche du « royaume du Saguenay » (dans l’actuelle région des Grands Lacs), un « royaume » dont des Stadaconiens avaient parlé à Cartier et à François Ier.
Bouton-bijou CeEu-4-119A2-423. Pointe-à-Callière, Cité d’archéologie et d’histoire de Montréal, Émilie Deschênes 2019-Creative Commons 4.0 [by-nc-nd].
Retour du voyage vers le « royaume du Saguenay » des sieurs Lespinay, La Brosse, Froté, Longeval et d’autres; la mission est un échec. Roberval serait encore aux rapides de Lachine.
Détail de la Carte de l’est de l’Amérique du Nord, 1547, tirée d’un atlas de Nicolas Vallard, Huntingdon Library, San Marino, Californie, HM29, folio 9.
Sur ordre du roi, retour de Roberval en France, où la guerre a repris avec l’Espagne, nouvellement alliée à l’Angleterre. C’est la fin de la colonie Charlesbourg-Royal – France-Roy.
L’invasion du camp français, tapisserie illustrant la bataille de Pavie de 1525, Bernard Van Orley, Museo Nazionale di Capodimonte, Naples, Italie.